Les syndicats et les employeurs ont adopté aujourd'hui des mesures destinées à mettre fin au blocage du dialogue social européen et à mieux relever des défis communs tels que le changement climatique et la numérisation.
La nomination d'un envoyé pour le dialogue social au sein de la Commission européenne fait partie des plans de renforcement de la coopération énoncés dans la déclaration adoptée aujourd'hui au sommet de Val Duchesse.
Le Conseil, sous la direction de la présidence belge de l'UE, doit proposer une directive forte sur les plates-formes de travail comme première étape vers la fin du travail précaire et le retour à l'Europe sociale envisagée par Jacques Delors.
C'est l'appel qu'Esther Lynch, secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), a lancé à Namur lors de la première réunion des ministres de l'emploi et des affaires sociales sous la présidence belge, se félicitant de l'accent mis sur les emplois de qualité et sur le pilier européen des droits sociaux.
Suite au blocage d’un accord des partenaires sociaux européens par les employeurs, la CES appelle la Commission européenne à lancer rapidement une initiative législative sur le télétravail et le droit à la déconnexion.
Syndicats et employeurs européens signeront demain un programme de travail comprenant notamment la négociation d’un accord juridiquement contraignant sur le « Télétravail et le droit à la déconnexion ».
La CES, BusinessEurope, SGI Europe et SMEunited signeront ce programme de travail en présence du Vice-président exécutif de la Commission européenne Valdis Dombrovskis lors d’une cérémonie qui aura lieu ce jeudi 28 juin à 15h30 au 5 Boulevard du Roi Albert II à 1210 Bruxelles.
Le Programme de travail 2022-2024 inclut des actions communes dans 6 domaines :
Une nouvelle convention collective entre la Fédération grecque des syndicats d’employés de banque (OTOE) et les quatre plus grandes banques du pays, qui emploient plus de 70% de la main-d’œuvre du secteur, prévoit d’importantes augmentations salariales ainsi que d’autres avantages.
Il inclut une augmentation salariale générale de 5,5% payable en trois étapes : 2% en 2022, 1% en 2023 et 2,5% en 2024. Les employeurs se sont engagés à maintenir l’emploi et à éviter les licenciements.
La confédération syndicale italienne CGIL a, avec le soutien de la fondation Di Vittorio pour la recherche, étudié le contenu des quelque 2.168 conventions collectives de travail signées entre 2019 et 2021 par les partenaires sociaux à différents niveaux, aussi bien au niveau de l’entreprise qu’au niveau local et national.
Le constructeur français d’automobiles Renault est parvenu à un accord avec les syndicats sur les conditions liées au travail à distance suite aux rapides changements que la pandémie du Covid-19 impose au monde du travail.
Négocier un avenir juste : renforcer le rôle du Dialogue social
Résolution de la CES adoptée à la réunion du comité exécutif de 9-10 décembre 2020
Introduction
Depuis le début de la crise, l’Union européenne a fait preuve de son pouvoir grandissant sur les pays qui utilisent la monnaie unique. Toutefois, même en dehors de la zone euro, les États membres de l’UE sont confrontés aux mêmes défis et deviennent de plus en plus interdépendants. Changement climatique, approvisionnement énergétique, mobilité de la main-d’œuvre et migration sont parmi les questions auxquelles les nations ne peuvent s’attaquer individuellement.