Un nouveau cadre du droit du travail, connu sous l’appellation d’Agenda du travail décent, est entré en vigueur en mai au Portugal après des mois de négociation avec les partenaires sociaux.
Il contient quelque 70 mesures conçues pour améliorer les conditions de travail ainsi que l’équilibre entre vie personnelle, familiale et professionnelle.
Parmi les nouvelles dispositions, on notera :
Un nouvel accord de trois ans entre les syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT et FO et Legrand, le spécialiste français de produits et de systèmes électriques qui emploie 5.500 personnes en France, inclut la protection des employés LGBT+, une formation à l’égalité sur le lieu de travail et une nouvelle procédure pour signaler les comportements sexistes. Les mesures anti-discrimination existantes seront renforcées afin de promouvoir « l’inclusion de tous les employés ».
En Irlande, les syndicats se sont entendus avec le Département des dépenses publiques et de la réforme sur un nouveau cadre pour le travail à distance permettant aux fonctionnaires de faire une demande d’arrangements « mixtes » de travail à domicile et au bureau.
Une nouvelle convention collective entre la Fédération grecque des syndicats d’employés de banque (OTOE) et les quatre plus grandes banques du pays, qui emploient plus de 70% de la main-d’œuvre du secteur, prévoit d’importantes augmentations salariales ainsi que d’autres avantages.
Il inclut une augmentation salariale générale de 5,5% payable en trois étapes : 2% en 2022, 1% en 2023 et 2,5% en 2024. Les employeurs se sont engagés à maintenir l’emploi et à éviter les licenciements.
La confédération syndicale italienne CGIL a, avec le soutien de la fondation Di Vittorio pour la recherche, étudié le contenu des quelque 2.168 conventions collectives de travail signées entre 2019 et 2021 par les partenaires sociaux à différents niveaux, aussi bien au niveau de l’entreprise qu’au niveau local et national.
Les gens se rendent au travail pour gagner leur vie – pour subvenir à leurs besoins, à ceux de leur famille et de leurs proches.
Et pourtant, chaque jour, dans toute l’Union européenne, douze personnes ne rentrent pas à la maison après le travail – parce qu’elles sont mortes au travail. Loin de leur assurer de quoi vivre, le travail les a tuées, laissant leurs familles souffrir émotionnellement, financièrement et de bien d’autres façons.
Position de la CES sur le cadre stratégique de l’UE pour la santé et la sécurité au travail 2021-2027
Adoptée lors de la réunion du comité exécutif 5-6 octobre 2021
Les syndicats des services publics irlandais Fórsa et SIPTU ont soutenu la déclaration du gouvernement portant sur une politique mixte du travail permettant aux fonctionnaires de passer du travail à distance à des arrangements hybrides à long terme entre septembre 2021 et mars 2022.
Un accord qui fera date entre le syndicat allemand IG-BCE et les employeurs de l’industrie du caoutchouc reconnaît le droit légal des syndicats de contacter les employés en télétravail.
Le constructeur français d’automobiles Renault est parvenu à un accord avec les syndicats sur les conditions liées au travail à distance suite aux rapides changements que la pandémie du Covid-19 impose au monde du travail.
Position de la CES sur le droit à la déconnexion
Adoptée par le Comité exécutif de la CES lors de sa réunion des 22-23 mars 2021
Principales revendications de la CES :
En Autriche, syndicats et employeurs du secteur privé ont négocié une convention collective intersectorielle novatrice sur des mesures visant à protéger les travailleurs durant la pandémie de Covid-19.
Les syndicats belges ont conclu un nouvel accord à l’échelle nationale fixant les règles en matière de télétravail durant la crise du Covid-19 jusque fin 2021 et renforçant certains droits des travailleurs.
L’accord approuvé par les organisations patronales et le Conseil national du travail fournit un cadre de négociation pour les entreprises ou les industries qui ne disposent pas de conventions collectives sur le télétravail.
Travailler de chez soi durant la pandémie s’est traduit par des coûts supplémentaires pour bon nombre de personnes. Aux Pays-Bas, la fédération syndicale FNV a fait d’une allocation de télétravail supplémentaire l’une de ses exigences pour le cycle actuel de négociations salariales.