Déclaration de Rome : les bonnes paroles doivent faire place aux actes

Réagissant à la Déclaration de Rome par laquelle les dirigeants de 27 États membres de l’UE s’engagent « à œuvrer à la réalisation… [d’] une Europe sociale… qui… favorise le progrès économique et social ainsi que la cohésion et la convergence… l'égalité entre les femmes et les hommes… [les] droits et l'égalité des chances pour tous,… qui lutte contre le chômage, les discriminations, l'exclusion sociale et la pauvreté… » et qui fait référence au « rôle essentiel des partenaires sociaux », Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :

« La Déclaration de Rome offre un certain espoir pour l’avenir de l’Union européenne. Mais les bonnes paroles doivent maintenant faire place aux actes. Les premiers tests auront lieu bientôt avec la publication en avril des propositions pour le nouveau socle européen des droits sociaux, en mai avec les nouvelles recommandations en matière de politique économique et, plus tard cette année, au sommet social de l’UE à Göteborg. »

« Les partenaires sociaux ont joué un rôle déterminant dans cette nouvelle approche de la dimension sociale de l’UE avec leur déclaration commune présentée hier aux dirigeants de l’UE lors du sommet social extraordinaire. La nécessité d’une Europe sociale et d’augmentations salariales a été soulignée aujourd’hui au cours de la cérémonie marquant le 60ème anniversaire de l’UE, ce qui représente un grand succès pour le mouvement syndical. »

« Les travailleurs ont besoin d’espoir dans l’avenir et de mesures concrètes pour remédier à la dramatique dégradation de leur niveau de vie causée par la crise financière et les désastreuses années d’austérité qui s’en sont suivi pour eux. »