Les élections présidentielles françaises sont cruciales non seulement pour la France, mais pour toute l’Europe.
La France a toujours été au centre du processus d’intégration européenne et le risque d’avoir un Président français qui soit opposé à l’UE et qui remette en cause l’appartenance même de la France à l’Euro et à l’Union européenne, est très préoccupant.
La Confédération européenne des syndicats soutient le processus d’intégration européenne et revendique une Europe plus juste, plus sociale, plus inclusive et plus démocratique.
La CES s’oppose donc de manière très ferme aux politiciens qui veulent fermer leurs frontières nationales. La fermeture des frontières est une violation claire d’une des libertés fondamentales prévues par les Traités européens : la libre circulation des travailleurs, dont bénéficient entre autres de nombreux travailleurs français.
Le syndicat européen s’oppose fermement aux leaders politiques qui refusent d’accueillir les réfugiés et les demandeurs d’asile sur leur propre territoire, une violation évidente des traités internationaux.
La réponse aux phénomènes migratoires et à la crise économique n’est pas le nationalisme, la fermeture et l’isolation, mais plutôt la croissance, la création d’emplois de qualité pour tous, une protection sociale et des meilleurs salaires, des politiques d’intégration basées sur l’égalité de traitement.
Au moment où la Commission ouvre la porte à la relance de l’Europe sociale, les salariés européens ont encore plus besoin d’une France qui fasse avancer l’Europe.