Les efforts visant à améliorer les salaires et les conditions de travail des travailleurs en Europe se sont accélérés aujourd'hui. Les syndicats ont fait le tour des institutions européennes avec une camionnette publicitaire présentant les revendications des travailleurs dans le cadre de la législation sur les emplois de qualité (Quality Jobs Act).
La route vers des emplois de qualité a commencé devant le siège de la Confédération européenne des syndicats cet après-midi avant de se frayer un chemin à travers le quartier européen de Bruxelles et dans la soirée en passant par les sièges de la Commission européenne et du Conseil européen avant de continuer vers la Direction générale de l'emploi de la Commission, le Parlement européen et le siège de Business Europe, qui représente les associations d'employeurs.
L'écran géant de la camionnette affichait les demandes de la Confédération européenne des syndicats (CES) concernant la loi sur les emplois de qualité (Quality Jobs Act) annoncée par la présidente de la Commission, Mme von der Leyen, en septembre :
- Réglementation de l l'IA sur le lieu de travail pour s'assurer que l'humain reste toujours aux commandes ;
- Réglementation de la sous-traitance et des intermédiaires du travail afin d'éviter les abus. abus;
- La promotion de la négociation collective par le biais des marchés publics.
- A Directive sur la transition équitable pour préserver les emplois lors des mutations économiques ;
- Une directive sur les risques psychosociaux pour mettre fin au stress et l'épuisement au travail ;
- Application du droit à la déconnexion droit à la déconnexion et la réglementation du télétravail ;
La commissaire Mînzatu, qui est responsable de la loi sur les emplois de qualité, se verra également présenter les priorités de la CES lorsqu'elle participera à son comité exécutif à Bruxelles mercredi.
Elle intervient à un moment où les travailleurs faiblement rémunérés dépensent au moins un tiers de leur salaire pour le loyer dans la plupart des États membres de l'UE, 10 millions de personnes supplémentaires ne peuvent se permettre de chauffer correctement leur logement bien qu'elles aient un emploi, et que les dirigeants des plus grandes entreprises européennes se paient 110 fois plus que les autres. 110 fois 110 fois plus que le travailleur moyen.
Esther Lynch, secrétaire générale de la CES, a déclaré :
"Des millions de personnes en Europe travaillent aujourd'hui plus dur que jamais avec des salaires, une sécurité et des droits moindres. Cette précarité croissante a creusé les inégalités, endommagé notre économie en créant des pénuries de main-d'œuvre et fait le jeu de l'extrême droite.
"Nous devons mettre fin à l'expérience du trumpisme diététique et rétablir le contrat social sur lequel le projet européen a été construit. Grâce à la loi sur les emplois de qualité, la Commission a fourni un moyen d'y parvenir, mais nous devons maintenant nous assurer que nous prenons la bonne direction.
"C'est pourquoi nous sommes sur la route aujourd'hui pour proposer aux décideurs des solutions qui rétabliront véritablement la dignité et le respect dans un monde du travail en mutation rapide. Les travailleurs ne toléreront plus que leurs priorités soient reléguées derrière celles des PDG et des actionnaires qui s'enrichissent plus que jamais.
