Les organisations d'employeurs et syndicats de l'UE conviennent d'un programme de travail 2015-2017 - Une analyse approfondie de l'emploi dans l'UE est aujourd'hui publiée

Le cinquième programme de travail autonome des partenaires sociaux de l’UE, un « partenariat pour la croissance inclusive et l’emploi »,trace la voie des actions conjointes des partenaires sociaux de l’UE pour la période 2015-2017. Les partenaires sociaux de l’UE ont également convenus d’une analyse approfondie de l’emploi conjointe axée sur le fonctionnement des marchés du travail européens.


Huit ans après leur première analyse conjointe du marché du travail, les partenaires sociaux de l’UE formulent des recommandations clés visant à relever les défis posés par la crise et les problèmes structurels. Parmi ces recommandations figurent la possibilité d’un dialogue social visant à favoriser la croissance et l’emploi, la nécessité de corriger les faiblesses de l’Europe en matière de création d’emplois, la nécessité de stimuler la productivité et l’importance de lutter contre les inégalités et la pauvreté.


En présentant ensemble une analyse conjointe et un programme de travail autonome, les partenaires sociaux de l’UE reconnaissent la responsabilité qui leur incombe de surmonter les problèmes posés par la crise, en créant des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, en stimulant la compétitivité de l’UE et en redynamisant les investissements et la croissance.


Les partenaires sociaux de l’UE ont donc convenus :


  • de négocier un accord autonome commun sur le vieillissement actif et une approche intergénérationnelle ;
  • d’intensifier leurs efforts visant à améliorer la mise en œuvre de leurs accords-cadres autonomes, en accordant une attention particulière aux 8-10 États membres dans lesquels la mise en œuvre a été jugée insuffisante ;
  • de souligner l’importance d’accroître les investissements publics et privés, afin d’atteindre une croissance optimale, de stimuler la création d’emplois et de raviver la base industrielle européenne ;
  • de préparer des conclusions communes promouvant la conciliation de la vie professionnelle, de la vie privée et de la vie familiale ainsi que l’égalité des genres afin de réduire l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes ;
  • d’améliorer le développement des compétences de manière à répondre aux besoins des économies numériques et de mettre en place des politiques actives du marché du travail efficaces en vue d’éliminer les inadéquations de compétences et de faciliter les transitions entre le chômage et l’emploi et vers des emplois plus nombreux et de meilleure qualité ;
  • de contribuer aux efforts des institutions de l’UE visant à mettre au point un train de mesures en faveur de la mobilité, à combler les vides juridiques et résoudre les problèmes d’application des dispositions relatives à la mobilité des travailleurs ainsi qu’à promouvoir la mobilité des apprentissages.

 


Les deux documents sont disponibles sur les sites internet des partenaires sociaux[1].



 


[1]www.businesseurope.eu; www.etuc.org; www.ceep.eu; www.ueapme.com.