Le Comité exécutif de la CES décide d'organiser une campagne pour une dimension sociale plus forte en Europe

Bruxelles, 07/06/2006

Le Comité, qui représente toutes les organisations affiliées à la CES, soutient les propositions décrites par le Secrétaire général de la CES, John Monks.
« Nous avons besoin d'une dimension sociale plus forte, en phase avec la Constitution », déclare John Monks. « Les gens sont très préoccupés par des questions telles que l'emploi, la restructuration et la mondialisation ». La CES mènera une campagne pour les droits syndicaux à une action syndicale à l'échelon européen afin de défendre les intérêts des travailleurs, et pour plus d'informations et de consultation dans les entreprises.

« Des dispositions sociales en ce sens sont nécessaires pour obtenir le soutien actif des travailleurs en Europe », déclare John Monks.
La CES estime que la question de la Constitution ne peut être simplement mise de côté, ce que semblent souhaiter certains hommes politiques. Elle respecte la décision des 15 États membres de l'UE (bientôt 16) qui l'ont déjà ratifiée et continue à soutenir le texte existant comme étant la meilleure option disponible.

En ce qui concerne la directive « Services », les dirigeants syndicaux ont convenu qu'il fallait plus de temps pour évaluer la nouvelle proposition du Conseil européen avant qu'elle ne passe en seconde lecture au Parlement européen. « En général, la décision du Conseil reflète la position que nous soutenons, bien qu'il reste certains détails sur lesquels nous voulons poursuivre notre consultation avec nos organisations affiliées », déclare John Monks. « C'est une mesure très importante et les étapes finales ne peuvent être décidées dans l'urgence. Parallèlement, la CES a réitéré son soutien pour une directive cadre intersectorielle sur les services d'intérêt général. »

Concernant la révision de la directive sur le temps de travail qui est toujours bloquée au Conseil, le Comité exécutif réaffirme la demande de la CES pour la suppression progressive de la clause "d'opt-out" et pour que l'on inclue les périodes "de garde" dans le temps de travail. À la lumière de la pression croissante exercée sur les dirigeants européens afin qu'ils règlent le problème, le Comité soutient la demande d'une nouvelle campagne en automne afin d'atteindre ces objectifs.

07.06.2006
Communiqué de presse