La crise ne peut être une excuse pour réduire la protection en matière de santé et de sécurité. Il faut une nouvelle stratégie, déclare la CES

Bruxelles, 13/12/2011

« Tous les travailleurs ont droit à des conditions de travail respectueuses de leur santé, de leur sécurité et de leur dignité, quelle que soit la taille de l’entreprise pour laquelle ils travaillent », a rappelé Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES, en ouvrant la conférence. « En ce qui concerne le besoin d’une évaluation des risques, la CES n’acceptera pas un renversement de la charge de la preuve pour les petites et moyennes entreprises (PME) alors que l’on sait que les travailleurs courent souvent davantage de risques dans ces entreprises. »

Les 7 et 8 décembre, le Comité exécutif de la CES a adopté une résolution sur une nouvelle stratégie européenne en matière de santé et de sécurité au travail. La CES a exprimé une série de revendications par rapport à la stratégie 2013-2020 de l’UE portant sur le renforcement des structures de prévention, la participation des travailleurs et la prise en compte de l’impact à long terme sur la santé des produits chimiques et des substances dangereuses, des troubles musculo-squelettiques et des risques psycho-sociaux.
« La pression croissante exercée sur les travailleurs durant la crise et l’augmentation du travail précaire exigent une nouvelle stratégie européenne ; la stratégie actuelle ne suffit pas.», a déclaré Judith Kirton-Darling, Secrétaire confédérale de la CES.

La CES appelle les eurodéputés à soutenir ces revendications reprises dans le rapport au Parlement européen de Karima Delli qui doit être adopté à Strasbourg le 14 décembre : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=REPORT&mode=XML&reference=A7-2011-0409&language=FR