Crise de l'immigration : l'UE fait un petit pas en avant

Réagissant au plan finalement adopté par les dirigeants de l’UE pour répondre à la crise humanitaire en Méditerranée, Luca Visentini, Secrétaire confédéral de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré : « Il est décevant de constater combien il a été difficile de faire même ce petit pas en avant. »

« Les progrès sont terriblement lents et il est encore nécessaire d’investir dans des infrastructures d’accueil et dans des régimes d’intégration des réfugiés au marché du travail »

« Il est tout aussi difficile de comprendre pourquoi le plan de relocalisation des migrants au sein de l’UE, plan qui n’est toujours pas obligatoire, se limite aux Erythréens et aux Syriens. Pourquoi choisir deux nationalités parmi toutes celles des personnes qui fuient la pauvreté et la guerre ? »

« L’UE doit également s’assurer de ressources suffisantes pour poursuivre les opérations de recherche et de sauvetage après la période estivale si cela devait s’avèrer nécessaire. »

La semaine dernière, le Comité exécutif de la CES a adopté une déclaration sur la crise humanitaire qui stipule notamment que « L'Europe doit surmonter les divisions et le nationalisme et apporter une réponse commune à cette urgence humanitaire ».

https://www.etuc.org/fr/documents/d%C3%A9claration-de-la-ces-sur-la-migration#.VY1CXEaoPQM

La CES a aussi fait circuler une pétition intitulée « Les réactions à l’agenda européen en matière de migration font la honte des gouvernements nationaux » qui a été signée par des centaines de responsables syndicaux y compris Susanna Camusso de la CGIL, Italie ; Candido Mendez de l’UGT, Espagne ; Eva Nordmark et Karl-Petter Thorwaldsson de TCO et LO, Suède ; Rudy De Leeuw de la FGTB, Belgique ; Laurent Berger de la CFDT, France et Plamen Dimitrov de la CITUB, Bulgarie.

 

Source: EU Council
26.06.2015
Communiqué de presse