Œuvrer en faveur de la semaine de 4 jours

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A partir de ce mois de septembre, le personnel de l’opérateur espagnol de télécommunications Telefonica pourra opter pour une semaine de quatre jours. Appelée jornada semanal flexible bonificada (semaine de travail flexible avec bonus), cette possibilité sera offerte aux 18.000 employés du groupe.

Ce régime est la prolongation d’un projet pilote lancé en 2021 avec quelque 150 travailleurs suite à des discussions avec les syndicats portant sur les réponses à apporter à la pandémie de coronavirus. L’accord permet au personnel, sur base volontaire, de travailler 4 jours par semaine – soit 32 heures – au lieu de 37,5 heures. Bien que cela entraîne une diminution de salaire, l’entreprise s’est engagée à reverser 20% du montant déduit.

Au Danemark, le syndicat HK Kommunal négocie pour une semaine de 4 jours permanente pour le personnel de la municipalité d'Odsherred sur base d’un système expérimental lancé en 2019 avec la possibilité d’un accord sur une flexibilité accrue concernant le jour d’absence hebdomadaire.

Cet été, le syndicat des employés commerciaux (KASZ) de Hongrie a lancé une pétition en ligne en faveur d’un après-midi de repos le dimanche et la fermeture des magasins à midi. Le Président de KASZ, Zoltán Karsai, estime qu’une réduction des heures d’ouverture permettra de compenser le manque de personnel dans le secteur de la distribution ainsi que d’alléger la charge de travail des employés. Au Royaume-Uni, la campagne pour la semaine de 4 jours est le prélude au lancement de projets pilotes impliquant 3.300 travailleurs dans 70 entreprises.

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