Bruxelles, 20/01/2012
CONSÉQUENCE DE L’AUSTÉRITÉ IMPOSÉE
La crise accentue les flux migratoires, notamment celui des jeunes diplômés.
En Grèce, les premières victimes de la crise économique sont les jeunes. Le taux de chômage qui les frappe atteint 46,6 %. Un chômeur sur deux a moins de 29 ans. Les jeunes femmes sont particulièrement touchées : 38,3 % d'entre elles sont sans emploi
La Grèce, en récession depuis trois ans, et en proie à une cure d'austérité sans précédent, n'offre plus de perspectives à ses jeunes diplômés. Beaucoup misent désormais sur l'étranger pour trouver un travail.
Alors que les bailleurs de fonds internationaux et la Troïka étaient de nouveau à Athènes le 17 janvier pour tenter d’éviter le défaut de paiement, une grève générale a eu lieu contre l’austérité.
{{Cette fuite des cerveaux sera dommageable à long terme pour le pays et la tendance risque de s’amplifier en 2012.
}}
{{DES ALTERNATIVES EXISTENT }}
« Trop c’est trop ! Nous ne serons ni une génération sacrifiée ni une génération jetable ! Nous voulons un futur décent, des formations et des emplois de qualité et de vraies perspectives de vie. » ont déclaré les jeunes de la Confédération européenne des syndicats (CES) réunis en Comité le 21 décembre dernier.
{{{ Des politiques alternatives s’imposent :
}}}
• Exiger une attaque coordonnée contre le chômage des jeunes avec des garanties en matière d’accès à l’éducation, à la formation et aux emplois de qualité ;
• Combattre le chômage, les inégalités croissantes, le travail précaire et les mesures d’austérité ;
• Mettre l’emploi et l’emploi de qualité en tête des priorités européennes.
La CES exprime toute sa solidarité