Les syndicats italiens sont récemment parvenus à d’importants accords avec des institutions bancaires et financières de premier plan portant sur une amélioration des rémunérations et des conditions du personnel.
Le groupe bancaire Intesa Sanpaolo proposera la semaine de quatre jours et des pratiques de travail intelligentes à un nombre important de ses succursales suite à un accord avec les syndicats First-Cisl, Fisac-Cgil et Uilca qui clarifie également le droit à la déconnexion. Avec ses 74.000 employés, Intesa Sanpaolo est le plus important employeur privé d’Italie. Un second accord conclu fin mai met l’accent sur la transparence des rémunérations et la redistribution des profits avec une attention particulière pour les plus bas salaires qui pourraient augmenter de plus de 20%. « 155 millions d’euros d’incitants salariaux résulteront de la négociation collective et pourraient encore significativement augmenter au cas où les résultats du groupe seraient meilleurs que ceux du budget prédéterminé », explique le négociateur de Fisac-Cgil Roberto Malano.
Et Fedela Trotta de First-Cisl d’ajouter : « Il s’agit sans aucun doute d’un résultat positif. Les salaires sont protégés et le rôle de la négociation collective est renforcé. »
Les syndicats sont parvenus à un second accord de travail agile avec le groupe d’assurance et de gestion de portefeuille Generali, offrant à la plupart du personnel la possibilité de télétravailler trois jours par semaine, à quoi s’ajoutent des conditions relatives à la déconnexion et au travail flexible pour les aidants proches. Le groupe emploie plus de 13.000 personnes en Italie. Par ailleurs, l’entreprise de service public Acea a signé une Charte de la personne et de la participation avec les syndicats, y compris Filctem-Cgil, Flaei-Cisl, Uiltec et Femca-Cisl, avec pour objectif de définir un nouveau modèle participatif de relations industrielles centré sur la personne et sur le bien-être individuel et collectif.
Plus d’informations: