La création d'emplois de qualité devrait être la priorité absolue !

 


Depuis le début de la crise en 2008, les travailleurs européens et leurs familles ont souffert des politiques d’austérité et des « réformes » imposées par l’UE, la « troïka » et les gouvernements nationaux.


24 millions d’hommes et de femmes, et notamment 5 millions de personnes âgées de moins de 25 ans, sont actuellement sans emploi. Près de 10 millions d’emplois ont été détruits.


 


Sans un profond changement des politiques économiques et à défaut de mettre fin aux politiques d’austérité qui freinent la relance de l’économie et de l’emploi, l’Europe ne sera pas capable de créer des emplois de qualité  /press/ec-economic-forecast-optimistic-underestimates-deflation-risk.


 


Le plan d’investissement de 315 milliards d’euros lancé par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a reçu le feu vert des ministres des Finances de l’UE. Ce plan est certes le bienvenu mais insuffisant pour avoir un impact majeur. Il pourrait même ne pas recueillir le financement promis : /press/investment-commission-relying-financial-miracle.


 


La CES a conçu sa propre proposition, plus ambitieuse, de plan d’investissement européen : /documents/etuc-declaration-new-european-commission. Une étude de l’OIT met en lumière certaines questions liées au plan d’investissement :


/press/ilo-study-shows-eu-investment-plan-not-enough.


 


La crise a miné les négociations collectives et le dialogue social, parfois sur la recommandation des institutions de l’UE ! Tous les pays européens doivent mettre en place, ou rétablir, des systèmes de relations industrielles forts et la négociation collective, et mettre en œuvre un plan d’investissement européen à grande échelle pour la croissance durable et des emplois de qualité : /documents/towards-european-strategy-quality-employment.


Dans le discours qu’elle a prononcé lors de la Conférence de haut niveau sur le dialogue social, organisée par la Commission européenne, la Secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol, a souligné que la CES s’était engagée à renouveler le dialogue social et à participer au processus du Semestre européen. Il faut obtenir des résultats concrets, bénéficiant aux travailleurs : /speeches/speech-bernadette-s%c3%a9gol-high-level-conference-new-start-social-dialogue-french-version. Voir aussi le communiqué de presse de la CES sur la relance du dialogue social : /press/social-dialogue-need-new-start-etuc-ready-and-willing.


La CES se montre sceptique quant aux réformes structurelles, qui se traduisent souvent par des mesures de réduction des salaires, la précarisation de l’emploi et l’affaiblissement de la négociation collective. Le Semestre économique lancé par la nouvelle Commission semble reposer sur la défense des réformes structurelles (sans spécifier les types de réforme requises, ou même l’objectif) : /press/european-semester-etuc-comment.