Le 10 avril 2010, le gouvernement luxembourgeois a proposé une série de mesures d’austérité que les syndicats ont refusées. À la suite de la mobilisation des syndicats avant et après l’été, certaines mesures d’austérité ont été retirées de la convention du 29 septembre. Cependant, certaines mesures inacceptables ont été maintenues.
Informations générales et chiffres
Le 10 avril 2010, le gouvernement luxembourgeois a proposé une série de mesures d’austérité que les syndicats ont refusées. À la suite de la mobilisation des syndicats avant et après l’été, certaines mesures d’austérité ont été retirées de la convention du 29 septembre. Cependant, certaines mesures inacceptables ont été maintenues.
Taux de chômage (juin 2010) : 4,9 %
PIB (milliards d’EUR – 2010): 38,39
Dette publique brute (2009 -% du PIB) : 14,5
Déficit public (2009 - % du PIB) : 0,7
Source: Eurostat
{{
Coupes dans les prestations sociales}}
Les allocations familiales et la prime pour les enfants à partir de 21 ans ont été supprimées et remplacées par un système de bourses et d’emprunts pour les étudiants. Ces mesures concernent tous les jeunes gens fréquentant l’école secondaire. Alors que les enfants des résidents bénéficient de compensations par le système de bourses et de prêts, les enfants des travailleurs transfrontaliers et les enfants des travailleurs migrants, qui sont restés dans leur pays d’origine, n’ont droit à aucune compensation. L’éligibilité au subside "Mammerent" (86,54 € par mois par enfant accordé au parent qui se consacre à l’éducation de/des l’enfant(s) passera de 60 à 65 ans.
{{
Réformes des pensions}}
Le gouvernement souhaitait geler les niveaux des pensions jusqu’à 2014. À la suite de la mobilisation des syndicats, l’adaptation prévue pour 2011 est scindée en deux parties (0,95 % en 2011 et 0,95 % au 1er janvier 2012) : une solution que les syndicats considèrent comme regrettable.
Coupes dans les services publics, les transferts et les investissements publics
Diminution des subsides du gouvernement aux sociétés de 10 %.
Le gouvernement souhaite réduire la participation de l'État pour la construction d'une usine de traitement des eaux usées de 90 % à 75 %.
Négociations collectives et réforme du marché du travail
Le taux des taxes sur les salaires ne sera plus adapté à l’inflation jusqu’en 2014.
{{
Fiscalité}}
La taxe de solidarité (contribution au Fonds de l’emploi) payée par les contribuables passe de 2,5 % à 4 %. Au-delà d’un revenu imposable de € 150.000 dans les tranches fiscales 1 et 1a ou de € 300.000 dans la tranche 2, le taux passe à 6 %.
Pour les sociétés, l’impôt de solidarité passe de 4 à 5 %.
Une taxe d’urgence de 0,8 % a été introduite pour 2011 et 2012, appelée « contribution de crise ». Cette contribution temporaire est prélevée sur tous les revenus. Conformément à la convention du 29 septembre, les syndicats ont assuré que cette taxe ne serait pas automatiquement prélevée les deux années mais seulement en 2011. La nécessité de mettre en œuvre cette mesure au cours de l'année 2012 dépendra de l'évolution de la situation économique et fera l'objet d’une discussion.
La modification du taux maximum est de 38 % à 39 % pour les revenus taxables annuels dépassant € 41.793. Le taux maximum de 42 %, prévu à l’origine pour les hauts revenus n’a pas été introduit.