À cette date, trois budgets déflationnistes, qui ont coûté 14,5 milliards d’euros à l’économie, ont été approuvés. Le gouvernement déclare qu’il doit effectuer une réduction supplémentaire de 15 milliards d'euros répartie sur les quatre prochaines années (pour un total de €29,5 milliards, soit 19 % du PIB du pays) pour réaliser l'objectif de 3% du PIB en 2014. Entre-temps, l’Irlande se trouve dans sa troisième année de récession et le chômage a plus que triplé, passant de 4,3 % (fin 2006) à 13,9 % aujourd’hui.
Informations générales et chiffres
À cette date, trois budgets déflationnistes, qui ont coûté 14,5 milliards d’euros à l’économie, ont été approuvés. Le gouvernement déclare qu’il doit effectuer une réduction supplémentaire de 15 milliards d'euros répartie sur les quatre prochaines années (pour un total de €29,5 milliards, soit 19 % du PIB du pays) pour réaliser l'objectif de 3% du PIB en 2014. Entre-temps, l’Irlande se trouve dans sa troisième année de récession et le chômage a plus que triplé, passant de 4,3 % (fin 2006) à 13,9 % aujourd’hui.
L' Irlande doit recevoir un ballon d’oxygène de €85 milliards du Fonds monétaire international et de l’Union européenne. La contribution irlandaise serait de 17,5 milliards (12,5 milliards provenant du Fonds national de réserve pour les retraites et 5 milliards des réserves de liquidités). Ces prêts sont assortis d’un colossal taux d’intérêt moyen de 5,83 % (même plus élevé que pour la Grèce).
Taux de chômage (juin 2010) :13,7%
PIB (milliards d’EUR – 2010) : 155,49
Dette publique brute (2009 - % du PIB) :65,5
Déficit public (2009 - % du PIB):14,4
Source: Eurostat
Fonction publique
Les employés du secteur public se sont vu imposer un prélèvement de retraite et une réduction salariale. Les pertes salariales vont de 5 à 15% selon les échelles appliquées. Un blocage des recrutements a également été mis en place. Néanmoins, les syndicats ont obtenu un accord concernant la réforme des services publics et les réductions salariales qui garantit qu’il n’y aura pas d’autres réductions salariales les quatre années suivantes, lorsque l’accord sera renouvelé.
Les pensions du service public supérieures à €12 000 par an seront réduites de 4 % en moyenne.
Vint-cinq mille postes seront supprimés (équivalant à 10 % du personnel du gouvernement).
Les salaires des travailleurs du secteur public seront limités à 250 000 euros.
Les fonctionnaires sous contrat temporaire ne verront pas leur mandat reconduit et l’on envisage des plans de départ volontaire.
Coupes dans les prestations sociales
Les allocations familiales seront réduites de €10 par enfant et par mois et de €10 supplémentaires à partir du troisième enfant.
Réduction de 4 % des prestations sociales en faveur des chômeurs : une réduction de €8 par semaine sur les prestations sociales en faveur des personnes en âge de travailler, une réduction supplémentaire de €8 par semaine dans les taux maximum et minimum des prestations de maternité et une augmentation de €2 du montant acquitté par les locataires bénéficiant d’une allocation de logement. Pour les personnes entre 22 et 24 ans, il y aura une réduction de €6 par semaine sur le taux de l’allocation de demandeurs d’emploi et de l’allocation complémentaire d’aide sociale.
Réforme des pensions
Proposition de relever l’âge de la retraite à 66 ans en 2014, à 67 en 2021 et à 68 en 2028.
Coupes dans les services publics, les transferts et les investissements publics
Les droits d’inscription aux écoles seront augmentés.
Le salaire annuel du premier ministre est diminué de €14 000, celui des autres ministres de €10 000.
Le budget de la santé et de la garde des enfants sera réduit de €746 milliards.
Le montant des fonds alloués par le gouvernement central aux autorités locales est diminué.
Négociations collectives et réforme du travail
Le salaire minimum passe de €8,65 de l’heure à €7,65 (une réduction de 11,6 %).
Modifications fiscales
La TVA sur les marchandises et les services passera de 21 à 23%.
Une nouvelle taxe sur la consommation d’eau sera introduite.
L’impôt des sociétés de 12,5 % (l’un des plus bas d’Europe) ne sera pas augmenté. L’exemption de trois ans de l’impôt des sociétés est également maintenue.
Le montant que les travailleurs irlandais peuvent gagner sans payer de taxes a été réduit à €4 004. Les travailleurs paieront désormais 2 % d’impôt sur les revenus jusqu’à €10 036, 4% de €10,036 à €16,016 et 7 % au-delà.
La suppression et les restrictions d’un certain nombre d’allègements fiscaux devraient permettre d’économiser quelque €150 milliards supplémentaires l’année prochaine.
Le prix de l’essence est augmenté de 4c et celui du diesel de 2c.
Un nouvel impôt à taux unique de 1 % sur toutes les transactions immobilières jusqu’à €1 milliard et de 2 % au-delà est introduit.