La faillite des banques islandaises en octobre 2008 a plongé l’économie nationale dans une période de grave récession. Du point de vue budgétaire, les excédents se sont transformés en déficits et le gouvernement a pris à sa charge une proportion importante des nouvelles créances.
Informations générales et chiffres
La faillite des banques islandaises en octobre 2008 a plongé l’économie nationale dans une période de grave récession. Du point de vue budgétaire, les excédents se sont transformés en déficits et le gouvernement a pris à sa charge une proportion importante des nouvelles créances. En conséquence, un accord a été conclu avec le FMI. Il s’agit en réalité d’un accord portant sur l’octroi d’une assistance financière internationale subordonné à la mise en place d’un train de mesures d’austérité par le gouvernement islandais. Compte tenu de cette situation exceptionnelle, les partenaires sociaux et le gouvernement ont conclu un « pacte de stabilité » en juillet 2009.
Fonction publique
Il a été proposé de ne pas augmenter les salaires des fonctionnaires.
Coupes dans les prestations sociales
Aucune augmentation des montants alloués dans le cadre des principaux systèmes de prestations et de subventions, comme le système de sécurité sociale, les allocations de chômage, les allocations familiales, etc. Des aménagements ont été apportés, notamment pour mettre en place des programmes d’études, de formation professionnelle et de réinsertion à l’intention des chômeurs. Malheureusement, certains changements négatifs sont également à noter, comme par exemple la suppression du droit aux allocations de chômage pour les étudiants qui souhaitent travailler entre des périodes scolaires.
Réforme des pensions
Les systèmes de retraite demeurent essentiellement identiques. Une disposition a toutefois été adoptée pour que les personnes reçoivent la partie de leur épargne-retraite dont le versement n'est pas obligatoire et qui était censée être utilisée à des fins de retraite anticipée. Ce point, bien qu’il ne constitue pas un changement du système de retraites, illustre la situation des fonds de pension du secteur privé, qui, suite à la perte de capital résultant de l’effondrement de l’économie, ont été contraints de réduire les droits à pension, conformément à leur réglementation. Quant aux fonds de pension du secteur public, les droits sont garantis par le gouvernement et n’ont par conséquent pas été réduits.